Nous avons le plaisir de vous présenter Élysabeth, une ancienne élève qui a participé au programme Carbone Scol’ERE lorsqu’elle était enfant. Aujourd’hui, Élysabeth a troqué son rôle de participante pour celui d’agente, et elle anime avec passion notre programme dans les classes. Dans cette mini-entrevue, Élysabeth partage son expérience, son engagement envers l’environnement, et comment le programme a influencé sa vie. Découvrez son parcours inspirant et comment elle continue à transmettre les valeurs écologiques à la nouvelle génération.
Comment compares-tu ton expérience en tant qu’élève de Carbone Scol’ERE à celle d’agente animatrice?
Je me sens extrêmement chanceuse d’avoir pu vivre le programme Carbone Scol’ERE en tant qu’élève et maintenant le partager à mon tour. Bien sûr, le programme a évolué depuis quelques années, mais j’apprécie énormément de pouvoir faire vivre cette expérience à d’autres élèves. J’aime pouvoir vulgariser les informations et les transmettre afin de sensibiliser le plus de jeunes possible et ainsi contribuer à façonner la prochaine génération.
Quelles différences notables as-tu observées dans le contenu et l’approche du programme depuis que tu étais élève?
Le programme s’est définitivement amélioré. Dans mes souvenirs, le contenu n’était pas aussi bien adapté aux jeunes et n’était pas aussi interactif. Je pense qu’année après année, le programme s’améliore et devient de plus en plus adapté aux nouvelles réalités qui n’étaient pas les mêmes il y a quelques années.
Selon toi, comment le programme Carbone Scol’ERE a-t-il évolué au fil du temps?
Définitivement, le programme a beaucoup évolué. Premièrement, au niveau du contenu, les informations sont actuelles et mises à jour. Ainsi, les élèves sont bien informés de la réalité. Deuxièmement, au niveau des méthodes pédagogiques, de nouveaux outils sont utilisés pour stimuler les élèves. Entre autres, les différents outils technologiques n’étaient pas utilisés lorsque j’ai participé aux animations, et maintenant c’est une partie importante du programme. On peut maintenant comptabiliser nos GES évités, ce qui est motivant pour les élèves et m’aurait aussi motivée lorsque j’étais jeune.
Y a-t-il des aspects du programme que tu trouves particulièrement améliorés maintenant?
Bien honnêtement, je ne me rappelle pas assez précisément du programme que j’ai vécu pour dire ce qui s’est le plus amélioré. Cependant, je peux dire que l’ajout des outils technologiques est, selon moi, une bonne manière de stimuler les jeunes et rend le programme beaucoup plus attrayant.
Comment ta participation à Carbone Scol’ERE en tant qu’élève a-t-elle influencé ta décision de devenir agente animatrice?
Ah, la grande question ! Le programme Carbone Scol’ERE a influencé plusieurs décisions dans ma vie. Sans ce programme, je ne pense pas que je serais autant impliquée en tant que citoyenne pour l’environnement. Je pense qu’à l’âge où j’ai participé aux animations, je n’avais aucune idée de ce qu’était l’environnement et les changements climatiques, donc cela m’a beaucoup appris. Étant toujours très curieuse et comme nous n’avons pas continué à en discuter en classe après les animations, j’ai fait mes propres recherches. C’est ainsi que je me suis intéressée à l’environnement. Le programme m’a vraiment fait découvrir le monde qui nous entoure et m’a fait prendre conscience de notre impact sur la planète.
Maintenant, j’étudie en biologie à l’Université Laval et j’aimerais continuer à sensibiliser le plus de personnes possible à la cause environnementale pour le reste de ma vie. Qui sait, peut-être qu’un des élèves que j’ai animés prendra ma place dans quelques années.
Peux-tu partager une anecdote ou un souvenir marquant de ton temps en tant qu’élève participant à Carbone Scol’ERE?
La partie dont je me rappelle le plus des animations Carbone Scol’ERE, c’est l’atelier où l’on présentait ce qu’est l’effet de serre et quels sont les principaux gaz à effet de serre. Nous étions assis en demi-cercle devant le tableau et lorsque l’animateur a mentionné que les pets de vaches contribuent à l’effet de serre, toute la classe s’est mise à rire et à penser que nos pets aussi pouvaient y contribuer. Après des explications plus détaillées, nous avons bien compris que ce n’était pas le cas, mais le fait d’avoir autant ri a fait que je m’en suis toujours rappelé : les pets de vache produisent du méthane, qui est nocif pour la planète.
Conclusion
L’histoire d’Élysabeth, qui est passée d’élève à animatrice du programme Carbone Scol’ERE, illustre parfaitement l’impact durable de notre initiative. Son engagement montre comment une expérience éducative peut inspirer une vie entière dédiée à la protection de l’environnement. Grâce à des passionnés comme Élysabeth, nous avons confiance en un avenir plus vert pour les générations futures.